une année en clis

Lundi 13 novembre

MATIN

Lecture et math pour tous le monde ; Je commence à trouver un équilibre et une manière de faire travailler les petits : comme ils ont besoin d’un adulte, d’une aide individuelle, les élèves travaillent un par un pendant que les autres jouent. Et puis on tourne. Ca marche beaucoup mieux. Sinon c’est la maîtresse qui supervise les petits pendant que j’explique les consignes aux grands qui sont plus autonomes.

APRES-MIDI

Une éducatrice intervient : une semaine sur deux un projet marionnette est en cours ; l’autre semaine elle emmène des jeux éducatifs. On a fait trois groupes et on tourne. Les enfants sont bien cadrés ainsi. Ca se passe très bien : ils sont ravis.

Mardi 14 novembre

MATIN

Lecture : Clémentine n’a rien voulu faire. Valentin a travaillé avec la maîtresse. Nos rapports sont compliqués : il rejette tout ce qui vient de moi ; il ne veut pas que je le regarde ni que je regarde ce qu’il fait. Mais je n’entre pas dans une relation de conflit qui ne ferait que le braquer encore plus. Je laisse la maîtresse s’occuper de lui., je reste en retrait. Par contre je lui dis quand je vois qu’il a bien travaillé, je le met en valeur : je pense que j’ai la bonne attitude avec lui, si la bonne attitude existe ! Et … oh ! miracle… cette après-midi quand ce fut l’heure des maman, il m’a regardé droit dans les yeux (ce qui ne lui était jamais arrivé !) et il m’a dit aurevoir avec un gros bisou. Ca m’a fait quelque chose !!

Musique : une heure de chorale avec deux autres classes. L’intervenante est très bien ! ils font des super chansons : les enfants de la clis sont mélangé avec les autres ! ca ne peut qu’être bénéfique pour eux ! Mais ils ne chantent pas trop !!

APRES-MIDI

Lecture Marion a très bien travaillé : elle a fait tous les mots. Avec Antoine, il faut passer des contrats : « tu fais un mot et puis après un puzzle, et puis un mot » Ca marche pas mal comme ça !
Art plastiques : peinture plus drawing gum !

Vendredi 17 novembre

Sortie au théâtre ! Marion est infernal sur le trajet. La maîtresse me dit qu’elle réagit avec moi comme avec sa mère vers qui elle reporte toute son affection mais aussi tout son énervement et toute sa colère. Etant donné que l’autorité doit venir de la maîtresse et non de l’avs, Marion se permet d’être insolente avec moi. J’essaie donc de ne pas la materner, la cocouner et je reste ferme ! Nous verrons. Beau spectacle ! Un peu compliqué certes pour la clis. A peine est-on entré dans la salle de spectacle que Marion et Clémentine se plaignent d’avoir peur. Valentin et Antoine se sont bien tenus dans l’ensemble.